L’ONF serait-elle en faillite ?

Vendredi 18 Septembre 2015, un jeune étudiant en médecine, se rend dans les bureaux de l’ONF à Compiègne pour récupérer un piège photo (voir photo ci-dessous) que nos fonctionnaires zélés avaient discrètement retiré avec un coupe boulon.
En effet, quelques rares amoureux de la nature disposent des pièges photos afin d’observer la faune sans la déranger.
Quel mal y-a-t-il à cela ?
Réponse de l’ONF : C’est interdit (Verboten), pas d’appareil photo dans notre forêt.
C’est certain, le citoyen Français peut dormir sur ses deux oreilles, l’Agent Forestier veille au bon ordre dans la futaie, point de détritus, point de déchets, point de cerfs et encore moins de photographes (L’Onf les classe tous dans la même catégorie des poubelles).
Résultat 135€ d’amende, rien que cela.
Bon, il ne faut pas se plaindre, il n’y a pas eu de condamnation à de la prison (ouf).
Et après, ils sont surpris d’apprendre que le Ministre de l’Economie et des Finances, Mr Emmanuel Macron, dise : “Le statut de la fonction publique n’est plus adéquat et va devenir de moins en moins défendable”.
Immédiatement après avoir entendu cette phrase, les cadres de l’ONF, ont envoyé un message au Ministre en lui disant qu’ils venaient de faire rentrer 135€ dans les caisses de l’Etat. Super, a répondu Emmanuel, le budget 2015 est sauvé.
Marc Piège photoBH6A5758-22
Photo ci-dessus, cerf au brame prise le 12 Septembre 2015 par un Repris de Justesse.

3 Comments

  1. Michael 5 octobre 2015

    Affligeant !!!!!!!! Deux poids, deux mesures……

    MichaelNoirot

  2. dominyk 4 octobre 2015

    comme tu as raison didier …….

  3. Didier60350 3 octobre 2015

    Bonjour,
    C’est vraiment une affligeante histoire. D’un côté ONF verbalise à hauteur de 135 € un “passionné de cerfs” qui a installé un piège photographique sur le territoire domanial …. et d’un autre côté, ne dit rien à un adjudicataire à la réputation plus que sulfureuse lorsque deux de ses actionnaires sont pris dans une sinistre affaire de braconnage … Nous allons finir par croire que l’on risque moins d’être braconnier que photographe… Vous ne pensez pas ? On ne va peut-être pas laisser cette histoire à ce niveau là.
    Didier CARON

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